Socle de lampe L-1, noir

Jac Jacobsen commence son activité dans l’importation de machines textiles. Après plusieurs années, l’entreprise intègre également trois autres domaines : les luminaires, la ventilation et les stores vénitiens. Aujourd’hui, elle se concentre uniquement sur le marché des luminaires. En 1936, dans une cargaison de machines à coudre en provenance d’Angleterre, Jac Jacobsen reçoit deux luminaires à ressort « monstrueux » semblables à des crânes. Ces luminaires ont alors pour but de faire fonctionner les machines. Véritable technicien créatif, Jac Jacobsen s’entiche de ces étranges lampes. Il contacte ainsi le fournisseur anglais pour obtenir un contrat de distribution en Norvège. L’affaire est conclue à condition que Jac Jacobsen achète les pièces mécaniques pour 500 luminaires (un nombre conséquent pour l’époque) et qu’il obtienne l’autorisation de distribution auprès des autorités norvégiennes chargées de la sécurité. Malgré l’ingéniosité de l’invention technique composée d’un bras d’éclairage, la construction générale du luminaire est alors primitive et appelle à être grandement améliorée par Jac Jacobsen, avant de pouvoir être approuvée et présentée sur le marché. Il réussit son pari et la fabrication est lancée à Oslo à l’automne 1938. Il donne au modèle le nom de LUXO, qui signifie « J’apporte la lumière » en latin. Jac Jacobsen, qui avait vu la grande beauté fonctionnelle et intemporelle de ce luminaire, obtient ensuite le droit de le produire et de le vendre à tous les pays extérieurs au Commonwealth. Près de 70 plus tard, la version originale de la lampe d’architecte Luxo, L-1, est toujours en production, et plus de 25 millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde. Jac Jacobsen a vécu jusqu’à 95 ans et a gardé un rôle actif dans l’entreprise jusqu’à ses derniers jours.